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ACTE V, SCÈNE V. 329

OBKIDE.

Siilinal…

SILMA.

\ oiis Irômisscz,

OBÉIDE.

11 faut qui ! s’accomplisse.

SCÈNE V.

OBÉIDE, SULMA, SOZAME, IIERMODAN ; Scythes,

armés, rangés au fomi, en demi-cercle, près de l’autel. SOZAME.

Ma fille, hélas ! du moins nos Persans assiégés Des pièges de la mort seront tous dégagés.

HEIIMODAN.

Des mânes de mon fils la victime attendue Suffit à ma vengeance autant qu’elle m’est due.

(A Obéide.)

De ce peuple, crois-moi, l’inflexible équité Sait joindre la clémence à la sévérité.

UN SCYTHE,

Et la loi des serments est une loi suprême

Aussi chère à nos cœurs que la vengeance même.

OBÉIDE.

C’est assez ; je vous crois. Vous avez donc juré Que de tous les Persans le sang sera sacré Sitôt que cette main remplira vos vengeances ?

HEP.MODAX.

Tous seront épargnés : les célestes puissances N’ont jamais vu de Scythe oser trahir sa foi.

OBÉIDE.

Qu’Athamare à présent paraisse devant moi.

(On amène Athamare enchaîné : Obéide se place entre lui et Ilcrmodan.) HERMODAN.

Qu’on le traîne à l’autel.

SULMA.

Ah, dieux !

ATHAMARE.

Chère Obéide, Prends ce fer, ne crains rien ; que ton bras homicide Frappe un cœur à toi seule en tout temps réservé :