Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome6.djvu/488

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478 VARIANTES DU 1M : POSITIVE.

Page 434, vor> 7 :

Que je n’ai jamais lus dans tous nos vieux auteurs.

/6(V/.^ vers 8 :

Je l’écoutais parler, je la voyais sourire Avec un agrément que Ton no peut décrire. Le poison le plus doux dans mes veines glissait ; J’étais hors de moi-mônio ; elle s’attendrissait… Nous nous attendrissions… Monsieur Aubert arrive ; Madame Aubert s’enfuit, a l’air d’être craintive… Comme une femme, enfin, prise avec un amant. Moi, neuf en pareil cas, que faire en ce moment ? Aubert est un brutal, et, craignant quelque esclandre, J’ai pris, sans dire un mot, le parti de descendre. Je sors en maudissant les Auberts, les Garants, Et donnant de bon cœur au diable les savants. Ah ! Lisette ! ah, Picard 1 le sage est peu de chose ! etc.

Page 430, avant-dernier vers :

LE JEUNE COLR VILLE.

Mon frère, pardonnez ce petit tour joyeux.

(Bas, à Lisette.) Lisette, écoute-moi ; la petite Sophie Vient de fuir chez madame, et je te la confie ; Sous sa protection elle doit se placer Pour éviter l’hymen où l’on veut la forcer. Mais surtout prends bien garde au moins qu’on ne la voie.

l’âge 439, vers 6 :

Et chez madame Aubert vos secrètes visites, Cet excès dont partout vous êtes accusé…

GOUn VILLE l’aîné.

Moi ?

l’avocat placet. V’ous. Tout le quartier en est scandalisé ; On connaît les dangers de votre caractère.

GOlinVILLE l’aîné.

Juste ciel ! etc.

Ibid., vers M :

l’avocat placet.

Au choix de ma personne Justement résolue, à sa fille elle ordonne De rompre tout commerce avec vous, et demain D’être prête à l’autel pour recevoir ma main. Cet ordre positif l’a soudain décidée. Du logis maternel elle s’est évadée ; On dit qu’elle est chez vous, etc.