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144 LHS l’KLOI’IDES.

En présence des dieux, je mettrai sans alarmes Ce dépôt précieux arrosé de mes larmes.

THYESTE.

C’est vous (jui l’adoptez, et <|ui m’en répondez.

llll’I’ODAMIE.

Oui, j’en réponds.

THYESTE.

Voyez ce que vous hasardez.

POLÉMON.

Je veillerai sur lui.

É noPE. Soyez sa protectrice : Ma mère, s’il est né sous un cruel auspice. Corrigez de son sort le sinistre ascendant.

HIPPODAMIE.

On m’ôtera le jour avant que cet enfant…

Vous savez, belle Érope, en tous les temps trop chère,

Si le ciel m’a donné des enti ailles de mère.

SCÈNE III.

HIPPODAMIE, ÉROPE, THYESTE, IDAS. POLÉMON.

IDAS.

Reines, on vous attend, Atrée est à l’autel.

ÉROPE.

Atrée ?

IDAS.

Il doit lui-même, en ce jour solennel. Commencer sous vos yeux ces heureux sacrifices, Immoler la victime, en oflVir les prémices ;

{A. Érope.)

Les goûter avec vous, tandis que dans ces lieux. Pour conhrmer la paix jurée au nom des dieux. Je dois faire apporter la coupe de ses pères, Ce gage auguste et saint de vos serments sincères. C’est à Thyeste, à vous, de venir commencer La fête qu’il ordonne et qu’il (ait annoncer.

THYESTE.

Mais il pouvait lui-même ici nous en instruire.