Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome8.djvu/618

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

600 VARIANTES l>r TI'Ml'Llï DU GOUT.

De se voir gravés par tes mains.

Jeune d'Kianipe', et vous, Surgèro,

Employez vos soins assidus^

Aux beaux vers que vous savez faire, etc. »

Tage 577, ligne 2. — DansTédilion de Desbordes, 1733, on lit :

Presque toutes les éditions sont corrigées et retranchées de la main des nuises. Les trois quarts de Habelais au moins sont renvoyés à la Biblio- thèque bleue; et le reste, tout bi/arre qu'il est, ne laisse pas de faire rire quelquefois le dieu du goût. 31arot, etc.

— Voltaire est bien revenu de sa sévérité envers Rabelais : voyez sa lettre à M""= du Deffant, du 12 avril 1760, et les Lellres à S. A. Mgr le prince rfe***, en 1767, dans les Mëlaiif/es.

Ibid.j ligne 14. — Dans l'édition de Desbordes, on lit :

Saint-Evremond, qui parle si délicatement de religion, si solidement de bagatelles, et qui écrit de si longues lettres à la belle M"'" 3fazarin, est confiné dans un très-petit volume ; encore n'y trouve-t-on pas la Conver- sation du P. C(mai/e, qui appartient à Charle\al. La Conjuralion de Ve- nise, seul ouvrage qui puisse donner un nom ii l'abbé de Saint-Réal, est à côté de Salluste. Il n'y a point encore d'écrivain français que les muses aient pu mettre à côté de Tacite. Enfin l'on nous fit passer, etc.

Ibid.^ ligne 23. — Dans l'édition de Desbordes, 1733, dont j'ai déjà parlé, on lisait :

Bossuet, le seul Français véritablement éloquent entre tant de bons écrivains en prose, qui pour la plupart ne sont qu'élégants, Bo.ssuet voulait bien retrancher quelques familiarités échappées à son génie -saste et docile, qui déparent la beauté de ses Oraisons funèbres.

— Une édition antérieure à celle de Desbordes portait seulement :

Bossuet ennoblissait beaucoup de familiarités qui avilissent quelquefois ses sublimes Oraisons funèbres. Pierre Corneille joignait enfin l'esprit de discernement à son vaste génie, et il convenait que Suréna n'est point égal i) Polyeucle.

— La tirade .sur Racine n'était alors aussi qu'en prose. (B.)

��1. M. le marquis d'Etampes, qu'on nomme M. de I.a Ferté-Imbault, permettra, malgré son extrême modestie, qu'on dise qu'il a fait, à l'âge de dix-huit ans, une tragédie dont les vers sont très-harmonieux, dans le temps que de vieux poëtes de profession étaient assez déraison • nables pour écrire contre l'harmonie. {Note de Voltaire, n33.)

2. Dans les versions avant l'impression on lisait :

Ne craigne/, point, jeune Surgùre,

l)'eni|»lojer des soins assidus

Aux beaux vers que vous voulez faire. B.)

�� �