Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome9.djvu/180

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" C’est donc en vain que j’eus toujours en tête
Le beau projet d’être une femme honnête ;
C’est donc en vain que l’on fait ce qu’on peut :
N’est pas toujours femme de bien qui veut[1]. "

  1. Ce vers et le précédent rappellent, ainsi que l'a remarqué Mme de Graffigny
    (Vie privée de Voltaire et de Mme du Châtelet, page 104), ceux que Quinault met
    dans la bouche de Médée.
    Le destin de Médée est d'être criminelle,
    Mais son cœur était fait pour aimer la vertu.

    Voltaire a placé dans la Prude (acte III, scène x), la pensée et le vers qui terminent ce dixième chant de la Pucelle. (R.)