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DE PARIS

la place de Grève (I), où autrefois le coupable seul expiait son crime, mais où, pendant la terreur, on a vu couler le sang de tant de victimes innocentes et courageuses. Voilà l’endroit où la guillotine fut long-temps en permanence. Là, au coin, cette lanterne formidable ou périrent Foulon et beaucoup d’autres. Vous frémissez ! Quittons ce lieu fatal, il nous retrace des souvenirs trop douloureux. Eloignons-nous, et allons chercher ailleurs des tableaux rians, sur lesquels notre imagination, agitée par ces sombres objets, puisse se reposer doucement. LETTRE TROISIEME. CHERE AMIE ! je vous ai parlé autrefois d’un portrait de Jésus-Christ, que l’on achetait sur les boulevards, pour un sou. Je veux vous faire connaître aujourd’hui une spéculation plus considérable. Vous trouverez sur ces mêmes boulevards une espèce d’affiche ornée (I) Maintenant place de l’hôtel de ville.