Page:Von Kotzebue - Souvenirs de Paris en 1804, tome 1.djvu/158

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DE PARIS des manœuvres exécutées par un seul des régimens de cavalerie. Je vis, à une parade suivante, un bataillon de matelots qui se faisait distinguer par ses armes, qui consistaient en grapins d’abordage. Pour ne pas rencontrer Bonaparte à son retour, je me hâtai de descendre dans la salle des ambassadeurs, ou plutôt dans des appartemens très-simples qu’on nomme ainsi, et dans lesquels se réunissent le corps diplomatidue et tous les étrangers qui doivent être présentés. Je ne vis là que des croix, des cordons et des décorations éminentes. Des officiers de la maison, et des domestiques vêtus d’une livrée verte et or, nous offrirent des rafraîchissemens, puis nous nous disposâmes à monter par le grand escalier qui était encore garni de deux haies de soldats, ainsi que les salles par lesquelles nous passames. Nous traversâmes lentement trois ou quatre appartemens, dans lesquels nous vîmes beaucoup de costumes nouvellement adoptés