Page:Von Kotzebue - Souvenirs de Paris en 1804, tome 1.djvu/7

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


à laquelle vous n’avez que des grâces à rendre en calomniant sans pudeur un sexe aimable lui n’a d’autres armes que sa faiblesse il vous opposer ; et moi,monsieur, en qualité de Français, et, comme tel, de chevalier des dames, j’ai cru de mon honneur et de mon devoir de défendre ma nation et le beau sexe contre vos assertions mensongères et vos inculpations calomnieuses.

Je sais qu’en pareil cas l’arme de la plaisanterie, qui lui est si familière, est la seule que devrait employer un Français ; mais y je l’avoue, il ne m'a pas toujours été possible de me contenir ; et si ai luis quelquefois trop. d’énergie dans mes réponses c’est que j'y ai été porté par un élan irrésistible, par le sentiment d’indignation que m’a inspiré votre ingratitude profonde et réfléchie.

C’est parce que j’ai reconnu