Page:Wagner - À Mathilde Wesendonk, t1, 1905, trad. Khnopff.djvu/171

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mené à bonne fin : et il le sera, comme aucune œuvre encore ! Est-ce que le petit kobold est sage et l’amie consolée ?

N’oubliez pas Vienne ! Peut-être que la ville vous procurera quelque peu d’agrément ; je voudrais y aller moi-même une fois : maintenant vous devez le faire pour moi. J’apprends toujours des nouvelles réconfortantes au sujet de la représentation de Lohengrin là-bas, et je suis porté à croire, que de toutes les représentations de mes opéras celle-là sera la meilleure. J’attends de Vienne une information certaine, m’indiquant la durée de la « saison » et si vous pourrez encore voir Lohengrin. Dès que je l’aurai, je vous écrirai.

Et maintenant mes meilleurs salutations ; aussi ma vive gratitude à Wesendonk. — Le petit kobold a été fort sage, et l’amie, je la salue du plus profond de mon cœur ! Adieu !

R. W.



61.

Venise, 2 Mars 59.[1]

Grand merci à la charmante dame des contes de fée ! Elle raconte si bien, et ne porte cependant pas les rides de l’expérience comme en portait Grimm ! Mon humeur est bonne, à cause du 2e acte parfaitement réussi. L’autre

  1. L’original manque.
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