Page:Wagner - À Mathilde Wesendonk, t1, 1905, trad. Khnopff.djvu/248

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ou bien pas autre chose que les rudiments les plus élémentaires d’un développement qui était florissant déjà depuis longtemps chez ce noble peuple primitif ! — Chemins de fer ! État social ! — Oh ! oh ! . . .

Je ne puis me défendre autrement des impressions répugnantes de notre présent historique, qu’en étanchant ma soif à cette source sacrée du Gange : une seule gorgée, et tout s’amoindrit jusqu’à sembler un remue-ménage de fourmis. Là-dedans, profondément à l’intérieur, est le monde ; non pas au dehors, là-bas, où règne seule la folie. — C’est bien. Donc Köppen aussi ne vous a pas été préjudiciable !

Bientôt nous aurons la paix également. L’armistice a été conclu sans doute par le cousin[1] à Leipzig ? La paix, il est vrai, sera bien quelque peu caduque ; mais « qui est donc heureux » ? C’est encore une fois le cas de le dire. De toute façon les Härtel ont beaucoup contribué à pouvoir me payer des honoraires doubles, en cas de perspectives favorables. J’avoue que j’avais l’intention de charger le cousin de quelque chose de semblable pour Leipzig : maintenant il paraît l’avoir deviné. Louez-le pour cela !

Et quand nous nous reverrons la prochaine

  1. Wesendonk.
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