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quille, en pleine campagne. Il serait également habile, à son sens, de la prendre par la vanité et d’attirer son attention sur ce point : ce serait un honneur pour eux, certainement, de procurer un asile convenable dans leur propriété à mes futures créations d’art.

Qu’en pensez-vous ? Voulez-vous vous en charger ?

Eu égard à mon imminent retour à Zurich, je voudrais bien que l’affaire, qui me tient tant à cœur, fût menée à tel point, que je puisse prendre sans trop tarder la décision nécessaire.

Voulez-vous croire qu’il me ferait plaisir de pouvoir vous dire, à vous aussi, bonjour à Berne ?

Mille salutations cordiales de

Votre
Richard Wagner.

Mornex, 11 Août 56.


9.

Très fidèle protectrice des Arts !

Ma sœur[1] doit garder le lit. Si vous ne vous trouvez pas dans la même nécessité, je vous prie de disposer du couvert devenu libre à table, à moins que vous ne vouliez l’économiser (ce qui mérite considération, vu la misère


  1. Clara Wolfram, née Wagner, en visite à Zurich, durant le mois d’Août 1856.
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