Page:Wagner - À Mathilde Wesendonk, t1, 1905, trad. Khnopff.djvu/40

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Vous voyez, vous n’êtes pas encore sitôt débarrassés de moi ! J’ai pris tellement pied dans votre maison que, même si vous la livriez aux flammes, une voix bien connue vous dirait au milieu du sauvetage :

« Il était temps d’en sortir ! »[1]


24. Bien le bonjour !

Veuillez parcourir un peu ce livre[2] : il est écrit sans esprit et l’on est obligé de passer outre à tous les endroits, où l’auteur croit devoir exprimer sa propre opinion ; mais les faits, surtout la période parisienne de Gluck, sont des plus intéressants. Et puis ce Gluck, passionné et néanmoins si imbu de lui-même, calme jusqu’à la vanité, avec sa grande fortune acquise et son costume de cour brodé, à son âge avancé, a quelque chose de très amusant, d’égayant. Seulement, passez beaucoup au début !


25.

Voulez-vous peut-être, pour vous amuser, voir ce que mon conseiller du gouvernement de Weimar a pondu sur mon poème ?[3]

  1. Voir Légendes allemandes, des Frères Grimm, 1816, no. 72.
  2. La biographie de Gluck, par A. Schmidt, 1852.
  3. Franz Müller. Essai sur Tannhäuser (1851) ; Essai sur le Ring (1862).
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