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Tag : ich hör’ singen im grünen Hag ein’wonnigliche Nachtigall. »[1]

Il m’est devenu maintenant évident que ceci sera mon chef-d’œuvre le plus accompli, et que je l’achèverai.

Je voulais me donner un cadeau pour mon anniversaire : je le fais en vous envoyant cette communication.

Gardez-vous en bonne santé, soignez-vous de près et, s’il vous faut penser à moi, figurez-vous que vous me voyez toujours dans les mêmes dispositions que ce matin du jour de mon anniversaire : cela vous consolera, et alors vous, aussi, vous vous épanouirez. Pour sûr ! —

Les meilleures amitiés de

votre
R. W.



133.

Biebrich,
9 Juin 1862.

Chère amie !

Je voulais, ces derniers jours, écrire à Myrrha pour la remercier de la part qu’elle a sûrement prise dans la confection du beau coussin. Mais elle aussi doit s’accoutumer à mon ingratitude, qui n’est pas précisément de l’ingratitude même, mais souvent de la négligence dans l’expression de ma reconnaissance. De telles attestations sont des élucubrations

  1. « Réveillez-vous ! Le jour se lève. J’entends chanter dans le vert bocage le plus délicieux des rossignols. »