Page:Wagner - À Mathilde Wesendonk, t2, 1905, trad. Khnopff.djvu/222

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expirées ces jours-ci et d’écrire sur l’enveloppe l’ancienne adresse.

Adieu ! Mille remerciements pour votre persistance à vivre ! Vous existez encore — donc il faut bien que j’existe quelque peu également, si médiocre que soit cette existence ! Mes meilleures amitiés à votre mari et aux enfants ; qu’ils me tiennent toujours pour quelqu’un d’honorable. La longue épître est finie : puisse-t-elle ne pas trop vous attrister ! Songez à une chose seulement : c’est que j’ai été encore capable de l’écrire !

Adieu, chère « Maître » !

Votre
R. W.



139.

Chère enfant !

Une volumineuse lettre — à laquelle je n’ai rien à ajouter pour le moment — est partie, il y a quelques jours à votre adresse de Zurich. Puisque vous restez encore, donnez des ordres pour qu’on vous l’envoie, je vous prie, (elle n’est pas des plus gaies, cependant.)

Mille amitiés !

Votre
R. W.


Penzing, 7 Août.

140.

Penzing, 10 Septembre.

J’aurais dû, chère amie, vous écrire encore quelque chose : peut-être vous y attendiez-vous ? Mais je suis tellement abattu, que je n’en trouve