Page:Wagner - À Mathilde Wesendonk, t2, 1905, trad. Khnopff.djvu/226

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141.

Il me pèse fort de vous avoir si terriblement affligée de mes doléances, ces jours-ci. Si vous pouvez me pardonner, il n’en sera pas de même pour Otto. Cela m’inquiète fort !

Comme on dit, il me semblait que je « sentais venir quelque chose. » Je tombai malade et le restai pendant huit jours. Cela m’a fait du bien, et il y a de l’ordre en moi maintenant ; il ne me reste plus qu’à mettre un peu d’ordre avec moi. —

À cause de cela, je m’attends à une période extrêmement difficile : soucis, contre-temps de toutes espèces. Mais ce sera la fin. — En Octobre, j’irai vous rendre visite, certainement.

Faites-moi, chers amis, bon accueil ; j’espère être le bienvenu chez vous.

De tout cœur, vôtre.
R. W.
Penzing, 20 Sept. 63.


142.

Penzing, 17 Oct.

Je dois rectifier ma communication d’hier,[1] en ce sens que mon concert à Carlsruhe ne peut avoir lieu avant le 14 Novembre. Si donc vous avez à m’envoyer des nouvelles rassurantes, surtout au sujet de la santé d’Otto, je vous prierais de bien vouloir me les adresser pour l’instant encore à Penzing. Votre profondément dévoué

R. W.
  1. Elle n’a pas été retrouvée.