vous serait-il possible de passer la Noël avec nous ? Dans l’entre-temps j’espère de tout mon cœur, pour vous et pour nous, que cela pourra être plus tôt.
Affectueuses salutations de la part de
10.
Votre lettre d’hier, à laquelle vous vous référez, ne m’est point parvenue, malheureusement ; mais je vous remercie pour celle d’aujourd’hui.[1]
J’espère vous voir bientôt à Zurich, avant ou après les représentations de Carlsruhe. Notre malade va, de jour en jour, mieux. Le début de la maladie date déjà de huit semaines, il est vrai, et les forces ne reviennent que lentement. Nous espérons toutefois que cette crise amènera un changement salutaire et durable dans l’état de santé d’Otto, qui déjà depuis longtemps laissait à désirer ; les médecins nous confirment dans cette espérance.
Au revoir — sérieusement, cette fois — et cordiales amitiés de
20 Oct. 63.
- ↑ Voir lettre no 142.