Page:Wailly – La Folle ou Le Testament d’une Anglaise, 1827.djvu/71

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ANNA.

Votre silence pourrait me faire croire que vous me refusez.

ARTHUR.

C’est le vôtre, au contraire, qui me donnerait à penser…

ANNA.

En aucune façon, milord.

ARTHUR.

Je vous demande bien pardon.

ANNA.

C’est à vous.

ARTHUR.

Non pas.

ANNA.

Mais si.

ARTHUR.

Mais non.

ANNA, à part.

Allons, il m’aime, c’est sûr.

ARTHUR, à part.

Cette femme-là m’adore, c’est fini.


Scène VIII.

ANNA, CALEB, ARTHUR.
CALEB.

Mille pardons, miss, de vous interrompre.

ARTHUR, à part.

Caleb ! Il vient fort à propos.