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Paul Verlaine (Vanier, Paris, 1899). — En outre : sous le pseudonyme de Pierre et Paul, vingt-six biographies dans Les Hommes d’aujourd’hui (Vanier, Paris) ; — Chez soi à l’hôpital (Revue Blanche, 16 février 1895) ; — Croquis de Belgique (Revue Encyclopédique, ler mai 1895) ; — Lettres, une Saison à Aix-les-Bains, août-septembre 1888 (Revue Blanche, 15 novembre « t 1" décembre 1896) ; — Vive le Roy ! fragment d’un drame inachevé (La Plume, 1e avril 1897) ; — lettres et documents inédits dans l’ouvrage de M. Ph. Zilcken:Paul Verlaine; — Quatorzain de sonnets [sur les livres], manuscrit appartenant à M. P. Dauze (1896).

Paul Verlaine a collaboré à la Revue du Progrès (1865), au Parnasse (1866), à la Revue des Lettres et des Arts (1867), à la Nouvelle Némésis (1868), à Lutece (1883-1885), à la Revue Contemporaine (1885), au Décadent (1886), à la Vogue, le série (1886), au Scapin (1886), à la Décadence (1886), à la Revue Indépendante, 3e série (1886) et 4e série (1889), aux Chroniques (1887), à la Petite Revue (1888), à la Revue d’aujourd’hui (1890), aux Entretiens Politiques et Littéraires (1890), au Saint-Graal (1892), à la Plume, à la Revue Encyclopédique, à la Revue Blanche, à la Cravache, à Vendémiaire, à Art et Critique, au Chat Noir, à la France Littéraire, à l’Épreuve Littéraire, au Gil Blas, au Figaro, à l’Écho de Paris, à The Senate, à The Savoy, à la Revue Rouge, etc.

Paul-Marie Verlaine, né à Metz le 30 mars 1844 d’une famille originaire des Ardennes, mort à Paris le 8 janvier 1896, quitta tout enfant sa ville natale. Son père, capitaine du génie, ancien soldat de Napoléon, l’emmena à Montpellier, où il avait dû rejoindre son régiment, puis, en 1851, ayant quitté l’armée, s’établit à Paris, avec sa femme et son fils.

Paul Verlaine fit ses études au Lycée Bonaparte, aujourd’hui Lycée Condorcet, où il eut comme condisciple le jeune Edmond Lepelletier. C’est de cette époque que date la fidèle amitié qui unit Paul Verlaine et M. Edmond Lepelletier jusqu’à la mort du « pauvre Lélian ».

En 1862, Verlaine entra à la compagnie d’assurances l’Aigle, puis à l’Hôtel de Ville comme expéditionnaire. Mats bientôt la vocation poétique s’éveilla en lui, et ce fut la Revue du Progrès de M. Xavier de Ricard qui publia ses premiers vers. Il était alors en sa grande ferveur catholique et espagnole et signait ses poésies du pseudonyme de Pablo,

En 1866, au moment où parut le Parnasse Contemporain, auquel il collabora, Verlaine, comme M. François Coppée, comme José Maria de Heredia, comme Stéphane Mallarmé, était donc presque inédit, et ce fut en cette même année 1866 qu’il publia son premier livre, Poèmes saturniens, qui passa inaperçu. En 1869, il donna Les Fêtes galantes, puis, en 1870, La Bonne Chanson, où son talent se dégage déjà de l’école parnassienne.