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Bibliographie. — L’Invasion, poèmes, ouvrage couronné par l’Académie française (1870) ; — Robert Pradel, pièce représentée sur la scène du théâtre de l’Odéon (1873) ; — Jean-nu-pieds, pièce représentée sur la scène du théâtre du Vaudeville (août 1875) ; — Le Message de Scapin, pièce représentée sur la scène du Théâtre-Français (janvier 1876) ; — Les Chevaliers de la patrie, pièce représentée sur la scène du Théâtre Historique (février 1876) ; — La Vieillesse de Corneille, à-propos en vers (1877) ; — Le Fils de Coralie, roman (1879) ; — Le Mariage d’Odette, roman (1880) ; — Le Fils de Coralie, pièce en quatre actes (1880) ; — Les Dieux qu’on brise, poèmes, ouvrage couronné par l’Académie française (1881) ; — Le Père de Martial, roman (1881) ; — La Marquise, pièce en quatre actes (1882) ; — Les Amours cruelles, roman (1884) ; — Solange de Croix-Saint-Luc, roman (1885) ; — Mademoiselle de Bressier, roman (1886) ; — Thérésine, roman (1888) ; — Disparu, roman (1888) ; — Toutes les deux, roman (1890) ; — Passionnément, comédie en quatre actes (1891).

Les œuvres d’Albert Delpit se trouvent chez Paul Ollendorff.

Albert Delpit a collaboré à la Revue des Deux-Mondes, etc.

Albert Delpit, né le 30 janvier 1849 à la Nouvelle-Orléans, mort à Paris en 1892, est surtout connu comme romancier. Ses dernières œuvres, après avoir paru pour la plupart dans la Revue des Deux-Mondes, ont obtenu un grand succès.

Fils d’un riche négociant en tabacs, il vint de bonne heure en France et collabora encore adolescent aux journaux éphémères fondés par Alexandre Dumas père vers la fin de l’Empire. Il fit, comme garde mobile, la campagne de 1870, et écrivit au jour le jour de petits poèmes d’un caractère patriotique, qu’il réunit plus tard sous le titre de L’Invasion.

Après la guerre, il fut décoré de la Légion d’honneur, sur la proposition de l’amiral Saisset, Son volume L’Invasion fut couronné par l’Académie française, de même que Les Dieux qu’on brise, recueil de vers d’une belle et noble inspiration.