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Bibliographie. — Lacrymæ rerum (Charpentier, Paris, 1871) ; — Mélodies intimes (Charpentier, Paris, 1874) ; — À Molière, à-propos en vers, dit à la Comédie française par M. Coquelin (librairie des Bibliophiles, Paris, 1876) ; — À Corneille, à-propos en vers, dit à la Comédie française par M. Maubant (librairie des Bibliophiles, Paris, 1876) ; — Lacrymæ rerum, 2e édition (librairie des Bibliophiles, Paris, 1877) ; — Poésies, 1 volume comprenant l’ensemble de ses premières poésies, ouvrage couronné par l’Académie française (Lemerre, Paris, 1879) ; — À Lamartine (1878) ; — La Statue de Nicéphore Niepce (1885) ; — À François Rude (1886) ; — À Brizeux (1888) ; — À Buffon (1888) ; — Poèmes de Bourgogne (Lemerre, Paris, 1889) ; — À Hérold (1891) ; — Le Sol sacré (Lemerre, Paris, 1896) ; — À Alphonse Daudet (Lemerre, Paris, 1902) ; — À Pasteur (Lemerre, Paris, 1902). — Théâtre : David Téniers, comédie en un acte, en vers, en collaboration avec M. Ed. Noël (Odéon, 1886) ; — Prologue à Bérénice, comédie en un acte, en vers, en collaboration avec M. Ed. Noël (Comédie française, 1893) ; — Laure et Pétrarque (Odéon, 1899).

M. Lucien Paté a collaboré à de nombreux quotidiens et périodiques.

M. Lucien Paté est né à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), le 6 mars 1845. De 1852 à 1854, il accompagne en Suisse son père exilé à la suite du coup d’État du 2 décembre 1851. À son retour en France, il fait ses études au collège de Chalon, puis va étudier le droit à Paris, où il se fait recevoir licencié en droit et licencié ès lettres.

En 1870-1871, il fait la campagne du siège de Paris comme garde mobile de la Seine, et bientôt après, en 1871, publie son premier volume de vers, Lacrymæ rerum, où il y a des pièces comme Le Marronnier de Bagatelle, La Plainte, et tant d’autres qui, réunies plus tard à celles de son deuxième volume, Mélodies intimes, feront dire à M. Paul Stapfer :

« S’il fallait définir d’un mot M. Lucien Paté, je dirais qu’il est virgilien. J’appelle ainsi un poète qui voit la nature avec les yeux de l’âme et qui ne se contente pas de la peindre, mais qui la sent profondément. »