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THÉODORE BOTREL





Bibliographie. — Les Pièces d’or (1894) ; — Voleur de pain (1894) ; — À qui le neveu ? comédie en deux actes (1895) ; — Le Poignard d’or, comédie en un acte (1895) ; — Une Soirée à Strasbourg (1895) ; — Le Noël du Mousse (1895) ; — Nos Bicyclettes, opérette en un acte (1895) ; — e Serment de Tanguy (1896) ; — Le Fils de la Veuve, récit de Bretagne (1896) ; — Celui qui frappe, légende bretonne (1897) ; — Chansons de Bretagne ; — Chansons de Jacques-la-Terre ; — Chansons de Jean-la-Vague ; — Chansons pour Lison ; — Chansons de chez nous, ouvrage couronné par l’Académie française (1898) ; — Chansons de « La Fleur-de-Lys » (1899) ; — M. L’Amonin, comédie (1900) ; — Contes du « Lit-Clos » (1900) ; — Chansons en sabots (1901) ; — Chansons en dentelles (1902) ; — Coups de Clairon (1903).

Les chansons de M. Théodore Botrel se trouvent chez Georges Ondet.

M. Théodore Botrel a collaboré à de nombreux journaux et revues.

M. Théodore Botrel est né à Dinan, le 14 septembre 1868, « en cette partie de la Bretagne où les rochers sont plus rares, où les landes sont moins âpres, où la farouche énergie des vieux Celtes se tempère de douceur française ». Son grand-pore, son père (né à Broons), ses oncles, étaient forgerons (quatre de ces derniers le sont encore), et c’est prés d’eux qu’il coula ses premières années.

« Tout jeune encore, il commence une odyssée imprévue qui va lui mettre dans l’âme comme le thème primitif de ses chants futurs. La pauvreté a fait émigrer vers la ville le père et la mère, vaillante couturière usant ses yeux dans les veillées ; l’enfant est envoyé au Parson, proche Saint-Méen, dans l’Ille-et-Vilaine, auprès de sa grand’mère. C’est là, dans ce contact ininterrompu avec les mœurs naïves de sa vieille patrie, dans cette première vie échappée en plein air ou bercée au coin du feu par les légendes qu’on raconte le soir sous le chaume breton, que Théodore Botrel va se prendre d’affection pour les êtres et les choses de la terre maternelle. Il sera un jour le peintre et le poète d’Ar-