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MAURICE OLIVAINT

Bibliographie. — Fleurs du Mè-Kong (Alphonse Lemerre, Paris, 1894) ; — Fleurs de Corail, ouvrage couronné par l’Académie française (Alphonse Lemerre, Paris, 1900) ; — Les Deux Gentilshommes, comédie en cinq actes, en vers, d’après Shakespeare, représentée sur la scène du théâtre de l’Odéon le 28 novembre 1901 (Alphonse Lemerre, Paris, 1902) ; — La Muse de Corneille, à-propos en un acte, en vers, représenté sur la scène du théâtre de l’Odéon le 6 juin 1902 (Alphonse Lemerre, Paris, 1902) ; — Poèmes de France et de Bourbon (Alphonse Lemerre, Paris, 1905).

M. Maurice Olivaint a collaboré à divers quotidiens et périodiques.

M. Maurice Olivaint est né le 27 novembre 1860, à Tlemcen, en Algérie. Il choisit la carrière de la magistrature, et, poussé par l’amour des voyages et la curiosité, il rechercha les postes coloniaux. D’un séjour en Indo-Chine il rapporta les Fleurs du Mé-Kong (1894). Il parcourut ensuite l’Amérique, Tahiti, la Nouvelle-Calédonie, l’Australie, Ceylan, et, après avoir fait le tour du monde, il publia les Fleurs de Corail (1900), qui furent couronnées par l’Académie française.

Revenu en 1904 de Pile Bourbon, M. Maurice Olivaint fut nommé procureur de la République à Falaise, puis, en 1905, président du tribunal civil à Coutances. Il publia cette même année un nouveau recueil de poésies, Poèmes de France et de Bourbon, dont les principales inspirations ont leur source dans cette île enchanteresse qui fut appelée la perte de l’océan Indien.

On doit en outre à M. Maurice Olivaint Les Deux Gentilshommes de Vérone, comédie en cinq actes, en vers, d’après Shakespeare, qui fut représentée pour la première fois sur le théâtre national de l’Odéon le 28 novembre 1901, et La Muse de Corneille, à-propos en un acte, en vers, représenté pour la première fois sur le même théâtre le 6 juin 1902.

M. Maurice Olivaint est un poète exquis, qui possède au plu haut degré le sens du rythme et l’amour du pittoresque.