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JEHAN RICTUS





Bibliographie. — Les Soliloques du Pauvre (Société du Mercure de France, Paris, 1895) ; — Les Soliloques du Pauvre, édition de luxe, illustrée (Société du Mercure de France, Paris, 1897) ; — Doléances, nouveaux soliloques, édition illustrée (Société du Mercure de France, Paris, 1899) ; — Doléances, 2e édition illustrée (Société du Mercure de France, Paris, 1900) ; — Les Soliloques du Pauvre, 9e édition (Société du Mercure de France, Paris, 1901) ; — Cantilènes du malheur (P. Sevin et Rey, Paris, 1902 ) ; — Les Soliloques du Pauvre, dessins de Steinlen, édition augmentée de poèmes inédits (P. Sevin et Rey, Paris, 1903) ; — Fil de fer (Louis Michaud, Paris, 1906).

En préparation : Des Soliloques : L’Hiver (suite), Les Faunesses, L’Amour, Berceuse, C’que j’suis, C’que j’voudrais, Le Soliloque du Cogne, Pour endormir le Douloureux, Le Piège, Pourquoi ? Les P’tits Bouffis, Quoi faire ? La Blafarde, etc.


Jehan Rictus a collaboré à la Muse Française, à la Plume, aux Essais d’art libre, au Pierrot de Willette, à la Deuxième Pléiade de Brinn’Gaubast, au Mercure de France, à la Revue Septentrionale de Masseras, au Figaro, au Matin, à l’Écho de Paris, au Soir, etc.


Jehan Rictus, de son vrai nom Gabriel Randon, est ne à Boulogne-sur-Mer, en septembre 1867. « Sa vie n’a été qu’une longue, une affreuse lutte contre les réalités. Son caractère a conservé la hautaine fierté des souffrants orgueilleux : « À quoi bon, nous dit-il, entretenir les lecteurs des difficultés vitales des jeunes gens de lettres sans fortune ? »

« Élevé à Londres, puis en Écosse, M. Gabriel Randon fut de retour en France en 1877. « Depuis, j’ai vécu à Paris, où tout jeune, vers quinze ans, seul au monde, j’ai roulé, disparu, tribulé et produit comme j’ai pu. »

« Dès dix-sept ans, il s’essaya dans les jeunes revues : La Muse Française, La Plume, Les Essais d’Art Libre, Le Pierrot de Willette, La Deuxième Pléiade de Brinn’Gaubast, Le Mercure de France, La Revue Septentrionale de Masseras ; et aussi aux journaux :