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J. VALMY-BAYSSE

Bibliographie. — Le Temple, poèmes (édition de la Nouvelle Revue Moderne, Paris, 1903) ; — La Poésie française chez les Noirs d’Haïti, conférence faite le 4 juin 1903, sous les auspices de la Nouvelle Revue Moderne (édition de la Nouvelle Revue Moderne, Paris, 1903) ; — Stances à Léon Valade, poème (3 juin 1904, Bordeaux) ; — Impéria, drame en quatre actes, en vers, représenté au Théâtre des Poètes, lo 17 mars 1903 (1905) ; — La Vie Enchantée, poèmes (Sansot, Paris, 1906).

Pour Paraître : Evariste Lormeau, démocrate, roman.

M. J. Valmy-Baysse a collaboré à diverses revues françaises et étrangères. Il a fondé la revue Les Poèmes (1902), La Nouvelle Revue Moderne (1902), la revue mensuelle La Vie, dont le premier numéro a paru en décembre 1904, et Les Lettres (février 1906).

Né le 3 juillet 1874 à Saint-Médard-en-Jalle, dans l’arrondissement de Bordeaux, où il a vécu jusqu’à l’âge de vingt ans, M. J. Valmy-Baysse débuta en 1892 par des vers publiés dans diverses revues françaises et belges, entre autres le Réveil de Gand et le Chat-Huantde Bordeaux, qui, symbolistique et fantaisiste, groupait tous les jeunes poètes de la région girondine. En 1902, il fonda à Paris, avec M. Cubelier de Beynac, la revue Les Poèmes, et tout de suite après, avec MM. Edmond ToucasMassillon et Marcel Roland, la Nouvelle Revue Moderne, puis, en décembre 1904, La Vie. M. J. Valmy-Baysse figure, en outre, parmi les fondateurs de la revue humaniste Les Lettres, dont le premier numéro parut le 6 février 1906. Jugeant que — à l’heure où la langue française menace do disparaître de certaines régions — il est de notre devoir d’accueillir celles qui en ont fait leur langue d’élection, il donna le 4 juin 1903, sous les auspices de la Nouvelle Revue Moderne, une très intéressante conférence sur La Poésie française chez les Noirs d’Haïti, cette île mystérieuse et pittoresque, toujours française par ses tendances et ses préférences, et où l’ancienne métropole est toujours aimée et respectée. La même année, M. Valmy-Baysse publiait Le Temple, recueil de poèmes dont M. Emile Faguet constatait la bonne