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auguste.

« Venez près de moi, mes enfants. » Et M. Dorigny prit sur une tablette sept volumes de formats différents.

À cette vue les enfants poussèrent des cris de joie et demandèrent les titres des ouvrages, et s’il y avait des images. Auguste surtout appuyait beaucoup sur cette question, à laquelle son père répondit d’une manière très-satisfaisante.



v. — La Lecture.


« Voici d’abord pour vous, mes chères petites » Et M. Dorigny plaça devant ses filles l’Institutrice.

— Ah ! papa ! quel bonheur ! ce livre est de mademoiselle Ulliac Trémadeure, et nous aimons tant ses livres !

— Vous avez raison, mes enfants ; ils amusent, instruisent et rendent meilleur.

— J’ai tant pleuré en lisant Laideur et Beauté ! s’écria Laure.

— Et moi aussi, ajouta vite Amélie.

— eh bien ! vous pleurerez encore en lisant l’Institutrice.

— Vous l’avez donc lue, papa ?

— Oui, mes amis ; si quelque chose aide à former le cœur, l’esprit et le jugement des enfants, c’est la lecture, et par conséquent le choix des livres ; on ne saurait y apporter trop d’attention et de sollicitude.

J’ai été témoin plus d’une fois, à l’époque du jour de l’an, de la manière dont les parents et les amis s’y prennent