Page:Walras - Les Associations populaires de consommation, de production et de crédit.djvu/119

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périodiques par les sociétaires anciens. Il est d’ailleurs inutile, je pense, d’ajouter que le nombre des associés et le chiffre du capital, dans les sociétés dont nous parlons, doivent aussi bien pouvoir diminuer que s’accroître.

De toutes ces observations il résulte, en fin de compte, que si le Code de commerce n’offre pas aux sociétés à garantie mutuelle, et particulièrement aux associations populaires de consommation, de production et de crédit, la base qu’il leur faudrait pour s’organiser financièrement d’une manière convenable, il leur offre moins encore, s’il est possible, les facilités dont elles auraient besoin pour se constituer légalement d’une manière quelconque ; car, en supposant qu’elles accepteraient le principe de la responsabilité solidaire, elles devraient renoncer par cela seul à l’indétermination du nombre de leurs associés, et, en supposant qu’elles se contenteraient du principe de la responsabilité limitée, elles devraient renoncer par cela même à la variabilité dans le chiffre de leur capital social