Page:Walras - Les Associations populaires de consommation, de production et de crédit.djvu/140

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rieux d’une limite en deçà de laquelle un principe est sain, et au delà de laquelle il deviendrait tout à coup pernicieux et funeste. La preuve de l’excellence d’un principe, à mes yeux, c’est que l’application en soit féconde dans la mesure la plus étendue. Et quant à ces restrictions arbitraires, toutes les fois que je les ai rencontrées dans la loi, et que je leur ai demandé leur raison d’être, j’ai trouvé, si elles étaient nécessaires, que les principes étaient douteux, ou, si les principes étaient sûrs, qu’elles étaient inutiles. Et la question de réforme législative que soulève l’apparition des associations populaires dans le monde commercial, industriel et financier, offre précisé-ment à cet égard un exemple que je crois bien digne d’être médité.

Supposez en effet que, s’arrêtant à la surface de cette question, au lieu d’en pénétrer le fond, on la réduise à celle de l’abolition des formalités qui s’opposent à la constitution légale des associations populaires. Sans poser pour les sociétés de coopération aucun principe distinct de respon-