Page:Watriquet de Couvin - Dits, édition Scheler, 1868.djvu/335

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Car toute joie ot perdue
Pour ce c’uns eus de pertris
Me dist c’uns estrons de grue
M’a de bien amer espris.

La grant biauté, dame, de vostre face
M’esprent de vous servir et bien amer.

La grant biauté, dame, de vostre face
A pris.i. chat qui.iiij. leus enchace,
Et si m’a fait.i. tel brouet humer
Que g’engendrai Guillaume Fierebrace,
Qui m’envoia chanter de geste em place,
Tant que j’apris les porciaus à tumber ;
Mais quant je vi la taie Saint Omer,
Qui chevauchoit le picot d’une eschace,
Je l’envoiai en enfer sermonner
Pour convertir.i. fol qui de sa mace
Merci me fait doucement esperer[1].

Dame, de grant biauté parfaite,
Je vous aime parfaitement.

Dame, de grant biauté parfaite,
Dist une truie contrefaite,
Vous baiserez mon fondement
S’ensi est que nus vous renverse[2],
Car une vielz maison desfaite
M’en a raporté jugement ;
Pour ce c’uns ombres de jument
De combatre à.i. koc s’afaite
Pour armer, dist seürement

  1. 287 Contrairement à toutes les autres strophes, ce dernier vers ne répète pas le second vers du motif.
  2. 293 Jub. a laissé le dernier mot en blanc ; la rime démontre que notre leçon est aussi inexacte.