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SEPT POUR UN SECRET…

il dans ses bras ? L’emmènerait-il dans son cottage, dont la porte était celle du paradis ?

Il ne fallait pas penser à cela.

Elle plongea son regard dans les puits sombres qu’étaient les yeux de Robert et, tout doucement, elle prononça : « Oui. » Robert salua de la tête et s’en alla sans un mot.

Quand Gillian rentra dans le bar, Ruth semblait être aux abois. Ralph et Fringal l’avaient évidemment interrogée tous les deux, mais elle n’avait pas répondu à leurs questions, et quand Fringal lui mit un morceau de craie dans la main, elle le jeta à ses pieds et l’écrasa.

Ralph se tourna vers Gillian pour lui dire :

— Elle est devenue folle, et on va l’enfermer.

— Folle, oui vraiment, riposta Gillian avec un rire qui fit peur à son mari. Non, elle n’est pas folle, Ralph Elmer, et, qui plus est, je découvrirai ce qu’elle avait écrit sur ce tableau.

— Elle est folle et elle s’en ira.

— Elle ne l’est pas, et elle restera. Je dirai à tout le monde qu’elle n’est pas folle, et demain, elle écrira encore pour moi, n’est-ce pas, Ruth ? — Celle-ci fit signe que oui. — Vous avez apparemment pas mal de choses à cacher, puisque vous avez si grand peur de ce qu’écrit la pauvre Ruth.

Toute la nuit, pendant que les deux femmes dormaient, Ralph et Fringal délibérèrent sur ce qu’il fallait faire.

— Ce sont les Bohémiens, disait ce dernier, c’est parce que j’ai volé tout cet or, parce que nous avons enterré cette enfant et que la mère est devenue muette quand elle s’en est aperçue… voilà les choses que je ne peux pas effacer.

— Et aujourd’hui même, dit Ralph, quand je reve-