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WATERVLIET


1831


 
Mort pour la Patrie.



C’est ici que tomba l’élite de nos Braves,
C’est ici que mon frère est mort pour son pays,
Mort, à vingt ans, sous les canons bataves,
La tête emportée en débris.

Oh ! celui-là du moins n’a pas jeté ses armes,
N’a pas abandonné son poste périlleux ;
Inaccessible et sourd à d’indignes alarmes,
Il est tombé sans peur et sans baisser les yeux.