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RÊVERIE


1840.


 
Les larmes sont un don.



Lorsque d’un pas distrait nous poursuivons nos rêves
Sous l’ombrage doré des grands bois murmurants,
Par les plaines de trèfle et les doux champs de fèves,
Ou sur les rocs hardis qui bordent les torrents,

Et que, par intervalle, arrêtés sous un chêne,
Nous sentons lentement pénétrer dans l’esprit,
Le calme radieux et la splendeur sereine
De la terre qui chante et du ciel qui sourit :
 
D’où vient que, malgré