Page:Weustenraad - Poésies lyriques, 1848.djvu/284

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Il brisera d’un mot la trame
Œuvre du dogme impur du Mal.
A tous les grands instincts de Ta me
Il rendra leur essor natal ;
Il fera vers son but austère
Marcher l’Esprit et la Matière
Réconciliés sous sa loi,
Et fondera sur la Science
L’auguste et sublime alliance
De la Raison et de la Foi.

Roi des arts et de l’industrie,
Il dira leurs derniers secrets ;
Par l’amour et par l’harmonie
Il sanctifiera le progrès.
Sur les plages les plus barbares,
Géant, il dressera des phares
Resplendissants comme la croix ;
Les monts abaisseront leur cime,
Le désert, l’océan, l’abîme,
Reculeront devant sa voix.

Tout un monde invisible encore
Sortira, jeune et triomphant,
Des solitudes de l’aurore,
Des ténèbres de l’occident ;
Et des débris du vaste empire,
Par Rome, Paris et Palmyre,