Page:Wilde - La Maison de la courtisane, trad. Savine, 1919.djvu/150

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risquent à traverser le square, et lancent leurs flottilles de papier parmi les gros tritons de bronze verdi qui se contorsionnent.

Puis ils font semblant de fuir en un vol rapide, et puis ils se lancent, bande turbulente, et s’aidant de leurs petites mains tour à tour, ils grimpent à l’arbre noir, effeuillé.

Ah ! cruel arbre, si j’étais vous, et si des enfants grimpaient sur moi, rien que pour eux, je ferais jaillir de tout mon corps, en dépit de l’hiver, des fleurs printanières, des blanches, des bleues.