Page:Wilde - La Maison de la courtisane, trad. Savine, 1919.djvu/241

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L’homme A. 2. 11, sera, je n’en doute pas, en état de dire son nom, la nature de sa faute, le jour du mois, la date où commence et où se termine sa peine, de répondre à une question simple, mais que son esprit soit dérangé, cela ne comporte aucun doute.

Pour le moment, c’est un horrible duel entre lui et le médecin.

Le médecin se bat pour une théorie ; l’homme lutte pour sa vie.

Je désire vivement que l’homme l’emporte.

Mais que toute l’affaire soit examinée par des autorités compétentes en matière de maladies cérébrales, et par des gens animés de sentiments humains, qui aient encore quelque bon sens, quelque pitié.

Il n’y a pas de raison pour qu’on demande au sentiment d’intervenir : il est toujours nuisible.