Page:Wilde - La Maison de la courtisane, trad. Savine, 1919.djvu/255

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L’air arrive à travers des grillages serrés, passe par un tout petit ventilateur dans la haute fenêtre garnie de barreaux, ventilateur beaucoup trop petit, trop mal construit pour faire entrer une quantité suffisante d’air frais.

On ne vous accorde qu’une heure sur les vingt-quatre heures de la longue journée.

Ainsi, pendant vingt-trois heures, on respire l’air le plus impur qu’il soit possible.

Quant à ce qui concerne la punition de l’insomnie, elle n’existe que dans les prisons chinoises et anglaises.

En Chine, on l’inflige en mettant le prisonnier dans une petite cage de bambou, en Angleterre, au moyen du lit de planche.

Le but du lit de planche est de produire l’insomnie.

Il n’a pas d’autre objet, et il l’atteint invariablement.