Page:Wilde - Le Portrait de monsieur W. H., trad. Savine, 1906.djvu/34

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de l’œuvre de Drayton et de John Davies d’Hereford.

Pour lui, comme pour moi, c’étaient des poèmes d’une portée sérieuse et tragique, expression de l’amertume de cœur de Shakespeare et adoucis par le miel de ses lèvres.

Encore moins voulait-il admettre que ce fût une simple allégorie philosophique et que Shakespeare adressât ses Sonnets au Moi idéal, à la Nature humaine idéale, à l’Esprit de beauté, à la Raison, au divin Logos ou à l’Église catholique.

Il sentait, comme certes, je crois que nous

    sieur W. H. tout bonheur et cette éternité que lui promit notre poète immortel, souhaite le très sincère vœu de celui qui hasarde cette publication, T. T. (Thomas Thorpe).

    Si l’on place la virgule après Wisheth, le sens est ainsi modifié :

    À l’unique acquéreur des sonnets ci après, monsieur W. H. souhaite tout bonheur et cette éternité que lui promit notre poète immortel.

    Le bien sincère aventureur de cette publication,

    T. T.

    Thomas Thorpe était l’éditeur des Sonnets.

    (Note du traducteur.)