Page:William Morris - Nouvelles de Nulle Part.djvu/236

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l’allure, ni la figure, habillés de misérables robes imprimées et d’horribles bonnets battant des ailes, qui remuaient leurs râteaux d’une manière machinale, indifférente. Que de fois cela m’avait gâté le charme des jours de juin ; que de fois mon désir avait imaginé les champs pleins d’hommes et de femmes dignes de la douce abondance de fête, de son infinie richesse en beaux spectacles, en bruits, en parfums délicieux. Et aujourd’hui, le monde était devenu vieux et plus sage, et j’allais enfin voir mon espoir réalisé !