Page:Wylm - L'Amant de la momie, paru dans Le Matin, 24-10-1912 au 06-12-1912.djvu/200

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— Pourquoi Mlle Roberty et non une autre personne ?… Moi, par exemple ?

— Parce que… impossible de vous le révéler. Destinée, prédestination… Réveillez-moi.

Cela ne faisait pas l’affaire du docteur, qui eût donné beaucoup pour continuer l’aventure. Mais, homme consciencieux avant tout, il se résigne, puisqu’il le fallait.

Bientôt Rogers reprenait possession de lui-même et on lui racontait ce qui venait de se passer.

— Que Mlle Roberty m’endorme ! pria-t-il, du moins… si elle daigne y consentir.

La jeune fille paraissait un peu gênée.

— Si cela doit vous être utile, je suis prête. Mais je n’ai aucune expérience de ces phénomènes et je redoute quelque imprudence capable de vous rendre malade, monsieur Rogers.

» Endormir ne suffit pas. Il faut savoir réveiller, dégager complètement.