Page:Young - Voyages en France en 1787, 1788 et 1789.djvu/11

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particulièrement aidé dans cette tâche, assurément ingrate autant que fatigante ; c’est un service que je ne saurais trop reconnaître.

Ne pouvant rien changer à l’ouvrage en lui-même ; désireux, d’autre part, de suivre les vœux de l’éditeur, qui ne voulait pas paraître donner au public une simple réimpression, j’ai pensé que j’y pourrais satisfaire en reprenant des travaux longtemps poursuivis avec amour et qu’un caprice de fortune m’avait forcé d’abandonner.

On n’avait sur A. Young que de courtes notices éparses dans les dictionnaires et les journaux : j’ai lâché de compléter ce qui en était déjà connu de façon à faire revivre cette figure aussi originale qu’intéressante. Si j’y suis parvenu, c’est grâce à l’aimable empressement qu’a mis à me fournir tous les documents, peu accessibles ici, M. Jenkins, secrétaire de la Société Royale d’Agriculture de Londres. Souvent, et depuis bien longtemps, j’ai eu à me louer des façons foncièrement obligeantes de nos voisins d’outre-Manche ; jamais elles n’avaient pris un caractère aussi généreux que dans cette occasion. On conçoit que cela redouble les sympathies de vieille date que j’ai toujours entretenues pour ses compatriotes.

Le premier Avertissement expose ce que je m’étais proposé de faire en traduisant les Voyages en France ; je ne suis pas revenu à ces idées abandonnées dès l’abord, je ne me suis pas hasardé davantage à reprendre après M. de Lavergne un aperçu des