Page:Young - Voyages en France en 1787, 1788 et 1789.djvu/16

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bonnes relations qui unissent tous ceux qui ont appartenu à notre institut agronomique de Versailles, et enrichir ce livre d’une étude sur A. Young, étude pour laquelle nos amis d’au delà de la Manche nous fournissaient de nouveaux matériaux. De plus, cette traduction contenait, outre ce que l’on connaît par les travaux de Soulés, tout un long chapitre sur la Révolution française qui ne se trouve qu’à partir de l’édition de 1792, et que l’on ignore complètement.

Il fallut donc rejeter tout ce qui avait l’apparence d’une discussion et n’admettre que ce qui était absolument indispensable à l’appréciation nette des idées de l’auteur. C’est ainsi que, par exemple, toutes ses données en chiffres ont été ramenées aux unités françaises, afin qu’on pût se rendre immédiatement compte des variations.

Ce travail, si simple qu’il soit, ne laissait pas d’avoir ses difficultés, que des secours bienveillants m’ont permis au moins d’attaquer, si je ne les ai résolues. Je dois ici remercier mes excellents amis, MM. Chassinat et Prillieux. J’ai trouvé aussi en Angleterre, particulièrement chez M. Charles Stevenson, d’Édimbourg, et en Allemagne, à Bonn, à Dresde, à Heidelberg, une complaisance inépuisable à faciliter mes recherches.