Page:Young - Voyages en France en 1787, 1788 et 1789.djvu/402

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des châteaux ; cela continue jusqu’à Moulins. J’ai cherché ici mon vieil ami M. l’abbé Barut, et j’ai revu M. le marquis de Gouttes, à l’occasion de la vente du domaine de Riaux ; je désirais qu’il m’assurât de nouveau de me prévenir avant de s’entendre avec un autre acheteur ; il me le promit, et je n’hésitai pas à me fier à sa parole. Jamais aucune occasion ne m’a tenté comme celle-ci d’acquérir une magnifique propriété dans l’une des plus belles parties de la France et l’un des plus beaux climats de l’Europe. Dieu veuille, s’il lui plaît de prolonger ma vie, que dans ma triste vieillesse je ne me repente pas d’avoir repoussé, sans y penser à deux fois, une offre que la prudence m’ordonnait d’accepter, tandis que le seul préjugé m’empêchait de le faire. Le ciel m’accorde la paix et la tranquillité pour le soir de mes jours, qu’ils se passent en Suffolk ou dans le Bourbonnais ! — 38 milles.