Page:Zaccone - Éric le mendiant - Un clan breton, 1853 .djvu/36

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Octave !… s’écria-t-elle en devenant pâle comme une morte, Octave !

— Marguerite !… répondit le jeune homme, d’un ton suppliant.

— Vous, ici ! poursuivit Marguerite, vous ! oh ! mon Dieu… mais quelle a été votre pensée, dites ? qui vous y a conduit ? comment y êtes-vous venu ?… dites ! dites !… mais répondez…

Et comme elle ne se sentit pas la force d’en dire davantage, elle laissa retomber sa tête dans ses mains, et se prit à sangloter.

Le jeune homme s’élança alors vers elle, et, avant qu’elle eût eu le temps de s’éloigner, il lui prit les deux mains dans les siennes.

— Marguerite !… lui dit-il, d’une voix pleine de larmes ; ma jolie Marguerite… ne pleurez pas ainsi ; écoutez-moi, vous allez partir !

— Partir ! fit Marguerite en relevant la tête.