Page:Zend-Avesta, trad. Anquetil-Duperron, volume 1.djvu/147

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PRÉLIMINAIRE.


ce Poſte me fit donner quelques Coulis, & nous partîmes le 22 de grand matin. Nous paſsâmes à une coſſe & demie de Kadrakoudrou, le Cari Fereuguidipa. Le terrein dans cet endroit eſt ſec, ſablonneux, la terre couverte de landes. À deux coſſes de-là, eſt l’étang Maticonta, éloigné d’une coſſe d’Amelmol, grande Aldée, où il y a Chaudri & Pagode. Au-delà de ce dernier endroit, eſt le Gondakamma, qui eſt agréable dans la belle ſaiſon. À deux coffes de ce Naddi, on trouve la petite riviere de Moudikondi ; plus loin, l’Aldée d’Azaraſpalom ; & à une coſſe & demie de là, Ongol. Cette Ville eſt ſoumiſe à un Rajahs : deux freres avoient alors ce titre. Le Cadet, apres avoir battu un Detachement Francois, fit dire au Commandant de Mazulipatam qu’il recommenceroit les hoſtilités, ſi on ne lui oppoſoit qu’un ſimple Capitaine. M. de Moracin marcha contre lui ; & le Rajah ſe retira. Ongol eſt defendu par un Fort, dont le pied me parut en pierre, la porte garnie de Tours. À quatre coſſes de cette Ville, eſt Pellour, Aldée aſſez conſiderable : on y arrive par un fort beau chemin, bordé de terres labourées. Nous allâmes nous repoſer à Ollour, petite Aldée eloignée de deux coſſes.

Le 23, à une grande coſſe d’Ollour, nous paſsâmes à gué le Mouci ; &, trouvâmes, une coſſe plus loin, Taraltour, joli endroit entouré de Sales d’arbres, & dont les environs étoient bien cultivés. À une coſſe de Taraltour, nous pafsames le Cari Engaler : deux colics au-dela, nous trouvames une petite Aldee ; &c deux coſſes plus loin que cctre Aldee,Karpour. La nuit nous furprit pafte cet endroit ; nos Boues fe tromperent de chemin, & nous fumes obliges d’envoyer deux Cipayes a. la decouverte, pour tacher de trouver quelqu’un qui nous remit dans la route. En attendant, nous reftames au milieu des champs ; 6c il fa ut convenir que, fi nos Boues nous avoient alors abandonnes, nous aurions ete furieufement embarraftes. Nous les fîmes coucher par terre, & veillâmes ſur eux juſqu’au retour des Cipayes. Ceux-ci revinrent ſeuls ; nous nous remîmes en route ſans ſçvoir où nous allions, prenant tantôt à