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LE BOUTE-CHARGE

Lion d’Or, nous nous endormons sur des chaises, autour du poêle, admirant cette difficile victoire uniquement remportée par le calme impassible du capitaine.

Que se passa-t-il dans la journée qui suivit ? Quelle entente eut lieu entre les ouvriers et le patron ? Nous ne le sûmes pas. Mais le surlendemain, la paix était faite, les tisseurs revenaient à leurs métiers, et les bonnes gens de la ville saluaient profondément le capitaine lorsqu’il se promenait dans les rues.

Huit jours plus tard, nous quittions le Châtel, escortés par les acclamations de cette même foule qui, le soir de notre arrivée, nous avait accueillis aux cris de « Mort aux dragons ! »