Page:Zola - Le Capitaine Burle et 5 autres nouvelles.djvu/270

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


IV


Le jour suivant, Coqueville, à son réveil, trouva le soleil déjà haut sur l’horizon. Il faisait plus doux encore, une mer assoupie sous un ciel pur, un de ces temps de paresse où il est si bon de ne rien faire. On était au mercredi. Jusqu’au déjeuner, Coqueville se reposa du régal de la veille. Puis, on descendit sur la plage, pour voir.

Ce mercredi-là, la pêche, la veuve Dufeu, M. Mouchel, tout fut oublié. La Queue et Rouget ne parlèrent seulement pas d’aller visiter leurs jambins. Vers trois heures, on signala des tonneaux. Quatre dansaient en face du village. Le Zéphir et la Baleine se mirent en chasse ; mais, comme il y en avait pour tout le monde, on ne se disputa point, chaque bateau eut sa part.

À six heures, après avoir fouillé le petit golfe,