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III


Le toit, heureusement, était vaste et de pente douce. On y montait par une fenêtre à tabatière, au-dessus de laquelle se trouvait une sorte de plate-forme. Ce fut là que tout notre monde se réfugia. Les femmes s’étaient assises. Les hommes allaient tenter des reconnaissances sur les tuiles, jusqu’aux grandes cheminées, qui se dressaient, aux deux bouts de la toiture. Moi, appuyé à la lucarne par où nous étions sortis, j’interrogeais les quatre points de l’horizon.

— Des secours ne peuvent manquer d’arriver, disais-je bravement. Les gens de Saintin ont des barques. Ils vont passer par ici… Tenez ! là-bas, n’est-ce pas une lanterne sur l’eau ?

Mais personne ne me répondait. Pierre, sans trop savoir ce qu’il faisait, avait allumé sa pipe, et