Page:Zola - Les Mystères de Marseille, Charpentier, 1885.djvu/270

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Marius possédait. Donadéi, frémissant, obligé d’obéir, avait dû conduire sa compagne à Toulon, où ils s’étaient séparés, la fille pour revenir à Marseille, le prêtre pour gagner la frontière.

Sauvaire promena tant sa maîtresse et souleva un tel tapage, que l’autorité s’émut, et que, sur la prière de l’évêque, on envoya Clairon exercer ailleurs le pouvoir de ses charmes. Depuis ce temps, le maître portefaix, dans ses moments d’épanchements, c’est-à-dire dix à douze fois par jour, dit à ceux qui veulent bien l’écouter : « Ah ! si vous saviez la jolie femme que j’ai eue pour maîtresse... Ce sont les prêtres qui me l’ont prise ! »