Page:Zola - Les Trois Villes - Rome, 1896.djvu/217

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hérédité agissait, le sang d’Auguste avait de nouveau jailli, coulant dans leurs veines, leur brûlant le crâne d’ambitions surhumaines. Seul Auguste avait réalisé l’empire du monde, à la fois empereur et grand pontife, maître des corps et des âmes. De là, l’éternel rêve des papes, désespérés de ne détenir que le spirituel, s’obstinant à ne rien céder du temporel, dans l’espoir séculaire, jamais abandonné, que le rêve, se réalisant encore, fera du Vatican un autre Palatin, d’où ils régneront, en despotes absolus, sur les nations conquises.