Page:Zola - Lettre à Madame Alfred Dreyfus, paru dans L’Aurore, 22 septembre 1899.djvu/22

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dressé. Je veux croire qu’il y a là des crânes obtus, dont un milieu spécial, un esprit professionnel ont amené la déformation. Ainsi, ces juges de Rennes, qui recondamnent l’innocent, pour sauver l’honneur de l’armée, peut-on imaginer quelque chose de plus sot ? L’armée, ah ! ils l’ont bien servie, en la compromettant dans cette inique aventure. Toujours le but grossier, immédiat, sans aucune prévoyance du lendemain. Il fallait sauver