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la curiosité l’avait conduit là. Le même motif y avait fait courir l’imprudent Pacôme. Ivre de son amour, celui-ci avait osé se donner en spectacle, en dansant avec la divinité qu’il s’imaginait être celle du temple de Cythère. Mais les dieux de la terre ont leurs caprices comme celui du ciel. Un feu lent et favorable consume l’offrande d’Abel ; elle est agréée du seigneur : celle de Caïn est devorée par la foudre et rejetée. Ainsi fut le téméraire Pacôme. Puisse Parmesan ne pas éprouver sa déconvenue !

Il dépose dans un fauteuil la partie matérielle de la marquise, car pour ses esprits, ils s’étaient envolés dans les régions inconnues. Debout devant elle, et une foule d’empressés bourdonnant mille questions : Est-elle ? blessée vit-